Thermocouple de type J

Le thermocouple de type J est composé d’un fil de fer et d’un fil de constantan. Il est normalisé pour des températures comprises entre -40 et 750 °C. Le type J est souvent utilisé dans l’industrie des matières plastiques, par exemple pour la mesure dans l’extrudeuse ou dans le canal chaud.

Outre le type J, sept autres types de thermocouple sont normalisés dans la norme DIN EN 60584 : type B, type E, type K, type N, type R, type S et type T.

L’expérience montre que les types K et J sont les plus utilisés dans l’industrie de transformation et de la construction mécanique (jusqu’à 1 200 °C). Le type N, pratiquement une sorte de successeur du type K, gagne lentement en importance parmi les thermocouples „non précieux“.

Les thermocouples à métaux précieux de type B, type R et type S sont composés de platine et de rhodium et sont donc très chers. Ils sont principalement utilisés dans l’industrie du verre et l’industrie lourde (jusqu’à 1.700 °C).

Oui, les thermocouples vieillissent en fonction de leurs conditions environnementales. Des influences telles que le vieillissement thermique ou les impuretés chimiques modifient la tension thermoélectrique avec le temps – il en résulte une erreur de mesure, également appelée dérive. Les thermocouples contenant des métaux précieux, comme les types R et S, sont moins touchés par ce phénomène.

Le fonctionnement du thermocouple est basé sur son couple de matériaux. Les propriétés thermoélectriques du câble de raccordement doivent impérativement correspondre à celles du thermocouple afin de ne pas fausser le résultat de la mesure. Selon les exigences, on utilise un câble à thermocouple ou un câble de compensation.

Dans le cas du câble à thermocouple, le câble de raccordement est composé du même couple de matériaux que le thermocouple lui-même. C’est la meilleure solution technique, mais aussi souvent la plus chère.

Le câble de compensation est une alternative plus avantageuse. On utilise alors des matériaux qui, dans une certaine plage de température, ont des propriétés thermoélectriques très similaires à celles du thermocouple lui-même.

Il en va bien sûr de même pour les connecteurs : tous nos thermocouples utilisent exclusivement des connecteurs compensés.

Les thermocouples et leurs tolérances sont normalisés dans la norme DIN EN 60584. Il existe des classes de tolérance de 1 à 3, la classe 1 étant la plus précise.

Si vous avez besoin d’une précision maximale, il vaut mieux utiliser une sonde PT100 ou PT1000 (à condition que la plage de température soit adaptée).

Les thermocouples présentent en revanche d’autres avantages : certains types peuvent être utilisés dans de très larges plages de température et supportent des températures nettement plus élevées. En outre, les thermocouples ont une masse thermique plus faible et sont réalisables dans des diamètres plus petits. Ces deux éléments contribuent à des temps de réponse extrêmement courts.

Nous fabriquons le thermocouple chemisé à partir d’un câble chemisé à isolation minérale. Sa gaine extérieure est en acier inoxydable, tandis qu’à l’intérieur, les deux fils passent dans une poudre d’oxyde de magnésium compactée. Par rapport aux thermocouples ouverts ou protégés uniquement par une gaine, les thermocouples à gaine ont une durée de vie plus longue et sont plus robustes.

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En ce qui concerne le temps de réponse d’une sonde, la règle de base est la suivante : si vous doublez le diamètre, vous quadruplez le temps de réponse. Choisissez donc le diamètre avec soin !

Comme pour toutes les sondes de température, la longueur d’immersion doit être au moins 5 fois le diamètre de la sonde afin d’éviter les ponts thermiques.